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Autrice dramatique, metteuse en scène, comédienne, réalisatrice, Diana Vivarelli est née à Bologne et vit à Nantes depuis plus de vingt ans.
Diana Vivarelli commence ses premiers pas dans le théâtre dès l’âge de six ans, avec son père Giorgio Vivarelli, auteur, metteur en scène, pédagogue, praticien de l’enseignement artistique en milieu scolaire. Elle s’inscrit au DAMS (disciplines arts, musiques, spectacles) à l’Université de Bologne, où elle fréquente les cours de Dario Fo, Eduardo De Filippo, Umberto Eco, Giorgio Vivarelli, Francesco Frabboni… En 1975, elle est titularisée par concours et devient institutrice à Bologne, où elle mène des actions d’éducation théâtrale dans les écoles.
En 1981, elle quitte son emploi d’institutrice et voyage pendant plusieurs années en Asie, en Amérique latine, et en Afrique.
En 1995, Diana Vivarelli fonde à Nantes la Compagnie Azimut Théâtre. Avec sa propre compagnie, installée au cœur des quartiers populaires, elle met en scène, créé les costumes, les décors, les lumières des pièces qu’elle écrit, dans la lignée de la compagnie La comune, de Franca Rame et Dario Fo. A l’écart des circuits officiellement reconnus par les institutions, ses pièces plaisent en particulier aux jeunes, aux femmes, à tous ceux qui trouvent le théâtre d’aujourd’hui conventionnel et poussiéreux.
Elle pratique un théâtre « coopératif », elle détonne en mélangeant les genres, les comédiens professionnels et amateurs. La variété artistique de ses pièces est impressionnante, proche de la Commedia dell’Arte, du théâtre grec antique, des pièces chorégraphiées sans parole, du théâtre forum.
Entre dérision, satire, anticonformisme et burlesque, ses pièces s’attachent à montrer les clichés et le grotesque des situations ordinaires. Elles dénoncent les inégalités sociales, le racisme, l’intolérance, le chômage, le sexisme. Sa parole n‘est jamais moraliste. Elle sait aborder les sujets dramatiques avec justesse et humour.
Passionnée, Diana l’est par son travail, dans sa recherche artistique, toujours en mouvement. La variété artistique de ses pièces est impressionnante, proche de la Commedia dell’Arte, du théâtre grec antique, des pièces chorégraphiées sans parole, du théâtre forum.
Dans ses pièces, Diana Vivarelli ne fait pas dans la dentelle : dans ses écrits la femme n'a pas le mauvais rôle. Elle n'est pas l'intrigante mais l'actrice du changement. Ses personnages féminins bousculent les attitudes et les idées reçues, ne se soumettent pas aux rôles imposés, dérangent les a priori et le moralisme ambiant. Diana Vivarelli, italienne, écrit des pièces dans sa langue d'adoption, le français de l'ouest de la France.
Son écriture épurée et limpide dissimule une épaisseur qui ne se révèle pas à la première lecture. Loin du style alambiqué ou faussement docte, elle place la quête du sens et l'engagement au cœur de son œuvre.
Diana Vivarelli a créé 18 pièces de théâtre jouées par sa compagnie. Ses pièces ont été représentées environs 300 fois.
D’autres informations, des vidéos et des photos sur son travail sont disponibles sur le site de sa compagnie : http://azimut.theatre.free.fr
Elle est inscrite à la SACD depuis 1997.
En 2003, elle a créé une nouvelle forme artistique : la vidéo-forum. Elle a tourné trois docu-fictions avec cette technique innovante :
Ces deux derniers films sont régulièrement projetés et ont suscité un accueil enthousiaste, surtout lors de débats sur ces questions de société.
Diana a été lauréate de l’association Beaumarchais-SACD en 2010 pour son texte Explosion, une bombe nous attendait à la gare, sur l’attentat terroriste du 2 août 1980 à la gare de Bologne.
La même pièce a été primée par le Comité de Lecture des Écrivains Associés du Théâtre et inscrite à son Répertoire ainsi que par le Comité de Lecture de Fontenay-sous-Bois.
Elle a reçu l’aide de l’association Beaumarchais-SACD pour la traduction du même texte en italien.
Nombreuses lectures et mise en espace de cette pièce, d’inspiration autobiographique, ont été réalisées en France : au Théâtre du Rond-Point à Paris, à l’Espace Gérard Philippe à Fontenay-sous-Bois (compagnie Influenscènes)... Dans une mise en scène de l'autrice, la compagnie Azimut Théâtre a jouée à Avignon, Paris, Nantes, Lanton, Laval et dans des Festivals : Tissé-Metisse à Nantes, Été en Automne à Reims, Mauves-en-Noir à Mauves-sur-Loire, Les Hivernales à Saint-Herblain... En Italie "Explosion" à tourné à Bologne, Mantoue, Modène, Carpi… (compagnie Teatro Subito).
En 2012, Diana Vivarelli a été présidente des EAT Atlantique.
Elle est régulièrement invitée à présenter ses livres dans des librairies (Feltrinelli à Bologne, Vent d'Ouest à Nantes...), des café-culturels, des établissements scolaires.
Elle fait partie du collectif du BAT (Billet des auteurs de Théâtre) dans lequel elle publie régulièrement des articles.
Elle a animé pendant 15 ans des ateliers d'écriture pour adultes et en milieu scolaire, des ateliers thématiques autant pour l'Espace Simone de Beauvoir à Nantes que pour d'autres associations et organismes.
Diana Vivarelli a écrit une trentaine de pièces. La plupart ont été publiées.
Diana Vivarelli : femme de théâtre
Difficile de fêter les 10 ans d’Azimut Théâtre sans dire un mot sur Diana Vivarelli, fondatrice de la Compagnie mais aussi metteure en scène, écrivaine, comédienne et réalisatrice.
Ce n’est pas une tâche facile que l’on m’a confié de vous présenter Diana. On pourrait écrire un roman sur sa vie trépidante, j’ai seulement quelques minutes pour vous donner envie de la rencontrer, de la lire.
L’histoire de Diana avec le théâtre commence dès l’âge de 6 ans où elle montait sur les planches avec ses camarades de classe. A 20 ans, en 1975, Diana fréquente le Living Théâtre et Dario Fo, tout en étant institutrice. Depuis le théâtre a toujours et continu à faire parti de sa vie.
Baroudeuse
Diana a sillonné le monde pendant une longue partie de sa vie en Amérique, en Afrique et en Asie et notamment en Chine, voyage qu’elle a retranscrit dans le livre « Voyage en solitaire dans la Chine profonde ». Elle s’est nourrie de ses voyages pour renforcer son sens critique. Depuis 5 ans que je la connais, je me demande tous les ans quelle sera la prochaine destination. Cette année, le Ladakh.
Féministe
Féministe, elle l’a toujours été. Elle a fait partie des mouvements féministes à Bologne dans les années 1970. Son regard féministe transpire dans toutes ses pièces.
En 1999, elle signe comme metteure en scène et scénariste « 8 mars 2032, fête de l’abolition du sexisme » avec des femmes de l’Espace Simone de Beauvoir. Cette année encore, Diana sera la réalisatrice d’un film vidéo sur le droit des femmes.
Engagée
Engagée, entre dérision, satire, anticonformisme et burlesque, ses pièces s’attachent à montrer les clichés et le grotesque des situations ordinaires. Elles dénoncent les inégalités sociales, le racisme, l’intolérance, le chômage, le sexisme. Sa parole n‘est jamais moraliste. Elle sait aborder les sujets dramatiques avec justesse et humour.
Passionnée
Passionnée, Diana l’est par son travail, dans sa recherche artistique, toujours en mouvement. La variété artistique de ses pièces est impressionnante, proche de la Commedia dell’Arte, du théâtre grec antique, des pièces chorégraphiées sans parole, du théâtre forum.
Inépuisable
Diana est inépuisable, elle a déjà plus d’une vingtaine de pièces à son actif et elle continue à écrire pour notre plus grand plaisir.
Diana l’autrice
Dans ses écrits, Diana Vivarelli ne fait pas dans la dentelle : dans ses écrits la femme n'a pas le mauvais rôle. Elle n'est pas l'intrigante mais l'actrice du changement. Ses personnages féminins bousculent les attitudes et les idées reçues, ne se soumettent pas aux rôles imposés, dérangent les a priori et le moralisme ambiant.
Son écriture épurée et limpide dissimule une épaisseur qui ne se révèle pas à la première lecture. Loin du style alambiqué ou faussement docte, elle place la quête du sens et l'engagement au cœur de son œuvre.
Diana Vivarelli, italienne, écrit des pièces dans sa langue d'adoption, le français de l'ouest de la France. Sa langue est celle du peuple, de l'argot, des citoyens du monde, et non celle du « cultureux » conformiste snob, qui se calque dans le moule du pouvoir artistique dominant.
La littérature qui plaît à cette rebelle penche du côté de Franca Rame, Dario Fo, Simone de Beauvoir, Jacques Prévert, Panaït Istrati, Pirandello.
Théoricienne du théâtre d’intervention
Diana Vivarelli quitte Bologne, sa ville natale, pour s’établir à Paris en 1991. Faisant sienne l’idée de Luigi Pirandello « l’Art, c’est la vie, ce n’est pas un raisonnement », elle se lance dans l’écriture théâtrale.
Elle enchaîne l’écriture et la création de plusieurs pièces engagées : contre le racisme, le nucléaire, les discriminations au travail, la précarité des femmes, notamment avec la pièce l’Histoire du travail selon deux chômeurs.
En 1998, à Paris elle fonde avec cinquante compagnies du monde entier le collectif « Théâtre en Mouvement » . Ce collectif organise le Festival International de Théâtre Action, alternatif et itinérant, qui se déroule tous les deux ans à Nantes et dans toute la France, en Belgique, Luxembourg, Italie, Québec, Maroc, Burkina Faso, Palestine, Inde...
Fondatrice de la compagnie Azimut Théâtre
En 1995, Diana Vivarelli fonde à Nantes la Compagnie Azimut Théâtre. Avec sa propre compagnie, installée au cœur des quartiers populaires, elle met en scène, créé les costumes, les décors, les lumières des pièces qu’elle écrit, dans la lignée de la compagnie La comune, de Franca Rame et Dario Fo. En quelques années, elle crée pour la Compagnie un répertoire d’une trentaine de pièces. A l’écart des circuits officiellement reconnus par les institutions, ses pièces plaisent en particulier aux jeunes, aux femmes, à tous ceux qui trouvent le théâtre d’aujourd’hui conventionnel et poussiéreux. Elle pratique un théâtre « coopératif », elle détonne en mélangeant les genres, les comédiens professionnels et amateurs, les demandeurs d’emplois, les bénévoles d’associations, les enfants, les jeunes, les personnes âgées, les élèves-comédiens… dès ses premières oeuvres.
Artiste aux choix féministes
En 1999, elle met en scène, avec les femmes de l’Espace Simone de Beauvoir de Nantes, la création originale : Huit mars 2032, fête de l’abolition du sexisme, pièce qui, depuis sa présentation au Festival nantais Tissé-Métisse, tourne encore en France et en Allemagne dans les circuits féministes. Son engagement pour les femmes, son combat féministe n’est pas seulement un choix de vie mais il traverse tout son répertoire et son œuvre. Ses pièces offrent aux comédiennes des rôles majeurs et positifs.
Metteure en scène talentueuse et exigeante
Ses spectacles sont joués autant dans les rues des quartiers nantais que dans les théâtres des Pays de la Loire, ils tournent à Limoges, à Paris, en Belgique, en Italie... A l‘occasion des luttes et rassemblements, dans les établissements scolaires, dans les MJC, dans les petites salles autant que dans les théâtres à l’italienne.
Toujours à contre courant, elle ne se satisfait jamais de la facilité, elle aime les luttes, elle aime combattre pour une idée ou pour une cause, avec passion, avec ardeur.
Formatrice militante du théâtre-éducation
En Maine et Loire et Loire Atlantique, Diana Vivarelli anime de nombreux stages avec les élèves des établissements scolaires et, surtout, elle écrit et met en scène des spectacles pluridisciplinaires à partir des histoires et des mots des élèves. Lors des représentations avec et pour les élèves, les applaudissements nourris et les remerciements récompensent son engagement, le ton libre, moderne, novateur de son travail. Sa pédagogie, basé sur la méthode Freinet, est celle qui lui ont transmis son père, praticien du théâtre à l‘école, et sa mère, docteur en sciences de l’éducation.
« Une des fonctions spécifiques de l’école est l’éducation à la socialisation, laquelle s’oriente et se confirme dans une dimension d’ouverture aux autres. (…) Il faut se rappeler que l’homme agit seulement s’il est motivé. Dans l’école traditionnelle, (l’école sélective) les élèves « ne savent pas », le professeur « sait ». Ce que les élèves doivent apprendre est déjà décidé dans les programmes et par l’idée que le professeur a de l’apprentissage. Le professeur enseigne à tous les mêmes choses de la même façon, donc, celui qui n’apprend pas, est paresseux ou mentalement insuffisant. Celui qui apprend est récompensé, celui qui n’apprend pas est puni (recalé, délaissé, séparé…) Chaque élève a pour objectif principal de montrer son habilité mentale et manuelle, outre son comportement discipliné. Résultat : sélection et disqualification. Dans le meilleur des cas, l’apprentissage se termine avec le cursus scolaire, dans le pire des cas, il y a contestation apparemment immotivée. Contre l’insuffisance de techniques adaptées, on recherche des techniques nouvelles : la dramatisation en fait partie. Implication active : recherche, dramatisation, travail de groupe. Tout ceci ne peut pas donner ses fruits s’il représente seulement une greffe sur une vieille plante. Le professeur poursuit sa méthode d’apprentissage tout au long du cursus scolaire ».
Extrait d’une conférence de Giorgio Vivarelli sur la pratique du théâtre à l’école.
Institut universitaire de formation des maîtres de Bologne, 1975
Artiste inventive et novatrice, réalisatrice de films
Diana Vivarelli crée en 2003 une nouvelle forme artistique : la vidéo-forum. Le tournage vidéo qui remplace la représentation permet à des nouveaux publics de s’exprimer sans la crainte d’une confrontation directe avec les spectateurs. En octobre 2003, Diana Vivarelli tourne La chaise à palabres, sur le droit à la culture, sa première comme réalisatrice. Comme d’habitude, elle innove invente, casse les méthodes traditionnelles, pour aboutir à une œuvre encore une fois inclassable, à mi-chemin entre la réalité et la fiction. Ce film de 50 minutes a été tourné en caméra fixe, en quatre jours, avec des adhérents d’associations, des comédiens amateurs, des ouvriers, des chômeurs… qui improvisent sur canevas, après avoir endossé un personnage inventé. Diana a créé les décors, les costumes, les maquillages et elle tourne en une seule prise. Le résultat est un mélange de documentaire, de fiction, d’émotion et de revendication. Le film La chaise à palabres a été programmé à Nantes, au Lieu Unique, scène nationale, lors du Forum mondial des Droits Humains organisé par l’Unesco en 2004.
Elle vient de terminer son deuxième film, sur les droits des femmes: Je, tu, elle… Nous étions, vous serez, elles sont avec 24 comédiennes et comédiens.
Elle a développé la technique du théâtre–image avec deux créations : Le sang de la terre, pièce entièrement chorographique, jouée place du Commerce à Nantes, à Rezé et à Angers, en soutien à l’effort de paix dans le conflit palestino-istraelien et L’esclavage est-il historique ou contemporain, à l’occasion du Festival Tissé-Métisse (Nantes) en 1997.
Diana l’engagée
Les textes de théâtre de Diana Vivarelli, ici rassemblés, n’appartiennent pas à la littérature gentillette, qui appâte et rassure avec l’écriture convenue de drames personnels ou collectifs et de l’« amûr tûjûrs » qui colmate toutes les brèches. Ils ne sont pas davantage du côté « chic et choc » des auteurs qui transforment en culte le cynisme pervers et brutal, dont raffolent les critiques branchés sur l’air du temps. (…) Les femmes mises en scène dans ces deux pièces, ont quitté le rôle – si prégnant au théâtre et ailleurs – d’auxiliaires des hommes. A la fois ancrées – par nécessité – dans les contingences matérielles et portées par leur résistance à la soumission, elles sont et en deçà et au-delà des contradictions vécues par les personnages masculins. Quant à L’histoire du travail selon deux chômeurs, elle est entièrement satirique et réjouissante de bout en bout. Portée par un rythme endiablé, cette farce subvertit les codes de la domination de classe et de sexe.
Extrait de la préface du recueil « Le piège à rats »
La théâtralité de son œuvre
Avec Diana Vivarelli, on ne parlera pas de théâtre mais plutôt de théâtralité : cette capacité que nous avons tous - et pas seulement les acteurs professionnels - à nous observer avec détachement, à nous voir nous-mêmes tels que nous sommes au delà du voile de l’habitude. Son travail est donc une introduction à un processus de transformation et de re-création du monde.
Diana Vivarelli a créé 18 pièces de théâtre. Elle les a écrites, mises en scène, elle en a créé les décors, les costumes, les lumières. Elle joue dans toutes ses pièces. Ses pièces ont été représentées environs 300 fois, trente-mille spectateurs y ont assisté.
Ce film est une suite d'entretiens réalisés au fil des mois et des rencontres. www.lebilletdesauteursdetheatre.com
Avec : Ariane Mnouchkine, Sedef Ecer, Diana Vivarelli, Irène Ajer, Anne-Marie Lazarini, Carole Thibaut, Nada Strancar, Lot Vekemans, Marie-Ange Munoz, Sonia Chiambretto, Nouara Naghouche, Sabine Tamisier, Carine Lacroix
Équipe de tournage : Montage: Jean-Pierre Thiercelin/Manuel Niney. Entretiens menés par Philippe Alkemade, Gilles Costaz, Jean-Pierre Thiercelin et Philippe Touzet.
Elle a choisi de vivre en France, c’est donc en français qu’elle a décidé d’écrire. « La difficulté ne m’a jamais fait peur, j’aime affronter, lancer des défis à moi-même et aux autres. »
Annie Collin, Ouest France « Le choix d’écrire et mettre en scène des pièces traitant de sujets brûlants suscite généralement la crainte des directeurs de théâtre, ce qui est assez paradoxal : ils veulent que l’on en parle, mais on a tout de même un peu peur des réactions que cela peut occasionner. Si l’on ne peut pas dire la vérité, ni ouvrir le débat, où est l’intérêt ? » Les débats, justement. Après chaque représentation et sur quel que sujet que ce soit, les spectateurs sont invités par les comédiens à exprimer leurs opinions, à dire ce qu’ils ont sur le cœur. « C’est la raison pour laquelle nous avons choisi de ne pas jouer de pièces du répertoire classique, car elles ne sont souvent accessibles qu’à l’élite. Ce que nous souhaitons, c’est toucher le plus de monde possible à travers des textes et des mots vrais. » Presse Océan Parfois tendres, parfois caustiques, mais toujours humoristiques, les scènes invitent à la réflexion sur des sujets tels que l’amour, la politique, l’intolérance, l’art ou la morale. Et pour changer de rythme, quoi de mieux que ces quelques chansons sur des airs jazzy, rock ou blues. Ouest France Un pavé dans la mare
Ouest France Un pavé dans la mare reste du vrai théâtre populaire, une forme de satire sociale à la fois drôle et engagée. Presse Océan |
Elle refuse, l’écriture bêtifiante, les dialogues basiques qui l’on voit à la télévision. Elle utilise un langage assez complexe, mais clair et profond.
Stéphanie Rialland, Presse Océan Elle est née dans une famille bourgeoise dûment codifiée à l’italienne. Si tout c’était passé comme prévu, Diana Vivarelli aurait dû finir matrone. C’était compter sans son dégoût immodéré de la vie sur les rails. Tiens, mais c’est qu’elle a l’air gentil… Sa vie tracée sur les zéro concessions laissait pourtant craindre le contraire. On l’imaginait dans un rôle de femme dure, cassante. Avec elle-même et avec les autres. Sans la moindre tendresse pour les petites faiblesses, la facilité, les poncifs et les idées rebattues. Mais voilà : cette Italienne apatride, nantaise d’adoption, n’est jamais tout à fait où on l’attend. Encore heureux, elle en a assez bavé pour ça. Pour être incasable, in-étiquetable. Un vrai combat pour la môme de Bologne promise dès l’enfance au destin ordinaire des filles des zones transalpines, rouges à lèvres-talons hauts et marmots-marmites. « Le contact avec ces cultures, si différentes, m’a appris la relativité, l’anti-ethnocentrisme. Résultat : j’ai pris l’habitude de questionner les normes et les valeurs ». Agnès Clermont, Ouest France ![]() Elle a choisi un théâtre engagé, elle a choisi de pratiquer un théâtre laissé à l’abandon par les professionnels d’aujourd’hui, le théâtre coopératif, forme plus pointue de théâtre d’intervention. Ce genre est ancré dans l’actualité, il la met en scène en prenant position. «L’efficacité de l’auteur est démontrée par sa rapidité à écrire sur le sujet brûlant du moment et de mettre en scène la pièce» explique Jean-Luc Alliot qui joue aux côtés de Diana les pièces qu’elle écrit. « Cet engagement par le théâtre ne fait que renouer avec la longue tradition de ce genre, ainsi Molière à son époque ne faisait déjà pas autre chose que dénoncer les travers de ses contemporains.» Presse Océan |