ATELIER D’ÉCRITURE, ESPACE DE LIBERTÉ

La question de mon engagement, dans un processus de transmission du langage écrit, renvoie à deux déterminations. Première exigence : la cohérence avec mon parcours artistique, le devoir social et moral de l’artiste, sa place dans la société, ma position contre le danger d’un aplatissement général, d’où l’imagination serait bannie. Deuxième exigence : le langage comme message, comme mythe, comme sémiologie qui transforme la culture en nature universelle, le rapport entre la forme et le concept. Comme l’affirme Roland Barthes, le signifiant opère en dehors d’écrits les plus éloignés de la littérature, tel qu’ils sont les faits d’actualité.
Cet engagement renvoie à la notion même du statut d’écrivain : est-ce que nous devons encore nous défendre de la prolétarisation de l’écrivain face à un statut prestigieux ? Est-ce que l’œuvre d’un écrivain naît de la vocation ou bien d’un choix délibéré ? Sommes-nous écrivains par vocation ou par choix ? La vocation est à l’abri du prosaïsme, elle ne peut s’arrêter ou se dégrader. Le choix détermine la responsabilité de choisir un contenu plutôt qu’un autre, une forme plutôt qu’une autre.
Pirandello nous dit que l’art c’est la vie, et que quiconque prétend faire sortir la beauté d’une formule, se trompe. Dario Fo insiste sur la responsabilité des intellectuels sur la création culturelle. Je défends le même point de vue : il est essentiel de redonner à la culture populaire la considération qui lui est due.
Je mène un atelier d’écriture depuis presque quatre ans, à Nantes-Bellevue, avec une quinzaine de participants. Je construis l’atelier de la même façon dont je procède pour construire une œuvre littéraire : en donnant libre cours à l’imagination, en balayant les hésitations, en tâtonnant afin de trouver le style propre à chacun.
Les textes sélectionnés, parmi l'abondante production, ont de quoi surprendre et émouvoir : poésies, haïkus, description des visites culturelles, nouvelles "façon polar", contes pour enfants, science-fiction, souvenirs...
Des textes ironiques, philosophiques, journalistiques, poétiques, humoristiques, des textes à partager sans modération avec tous les habitants, pour savourer la qualité et l'évolution de cette écriture individuelle et collective.
Mon but est d’explorer toutes les écritures, sans dogmes, sans frontières. La correction, la réécriture, l’élaboration d’un texte qui interpelle les lecteurs, ne doit pas faire oublier la rigueur et l’exigence du travail. Tout écrivain, en vue d’une éventuelle publication, soumet son œuvre à des critiques, des correcteurs, des changements nécessaires, des conseils éclairés… Mon travail consiste aussi à être un « révélateur » d’un potentiel enfoui, caché, de talents méprisés, d’envies irréfrénables.
L’intelligence et le talent ne sont pas un cadeau réservé à une certaine catégorie d’individus ; les éventuels écrivains dans une cité défavorisée sont proportionnels aux apports, aux moyens, aux occasions qui se présentent, aux efforts déployés pour répondre à un besoin culturel en déshérence. On raconte que Giotto, peintre, sculpteur, architecte italien du Trecento, dont les œuvres sont à l'origine du renouveau de la peinture occidentale, aurait commencé par garder les chèvres de son père. Le peintre Cimabue, le surprenant à dessiner sur une pierre avec un charbon près d'un cours d'eau, émerveillé de son génie précoce, aurait emmené le jeune berger dans son atelier. Les fresques que Giotto a peintes à Florence et le campanile de l'église Santa Maria del Fiore, la cathédrale de Florence, figurent parmi les sommets de l' art chrétien.
Panaït Istrati disait que l’art est une guerre à notre imperfection. J’ajouterais qu’il surgit souvent là on ne l’attend pas.

Diana Vivarelli, animatrice de l’atelier

L’atelier d’écriture itinérant se réunit depuis septembre 2006 dans divers lieux du quartier Bellevue à Nantes.

Organisé par Azimut Théâtre, il est soutenu, par : la Mission Lecture Direction Générale à la Culture de la Ville de Nantes, le Conseil Général 44, la Préfecture de Loire Atlantique (CUCS ACSE), le Ministère de la Jeunesse et des Sports.


Se lancer dans une aventure collective

J’anime cet atelier d’expression par l’écriture, la lecture et les sorties depuis six ans. Une soixantaine de personnes de tout horizon y ont participé.
Certains sont là depuis le début, d’autres sont partis, d’autres nous ont rejoint dans cette aventure.
Oui, aventure est le mot le plus apte à définir nos rencontres hebdomadaires.
Au fil des années j’ai proposé au groupe, ni routinier ni farouche, d’explorer de multiples écritures - littéraire, poétique, théâtrale, journalistique, classique ou contemporaine - et d’apprendre à lire à voix haute les nombreux textes produits.
Je l’ai poussé à rechercher de nouveaux chemins, de nouveaux défis.
L’année dernière j’ai lancé l’idée d’une écriture collective, d’un texte commun. N’ayant pas l’habitude de ce genre d’exercice, je me suis fiée à mon expérience dans le théâtre et avec les comédiens. En répétition j’imaginais souvent un lieu, des personnages, un canevas sur lequel improviser librement.
Confortée par les résultats -stupéfiants d’inventivité, de repartie, de rebondissement- et par la confiance accordée par le groupe, j’ai commencé par la question principale : de quoi voulons-nous parler ? Les réponses ont fusé : d’amour, de passion, d’argent, du passé, de transmission, de mort, de déception…
Ensuite, quel genre d’écriture : polar, science-fiction… un feuilleton, oui !
Et puis un lieu connu par tous et des personnages tirés au hasard dans une longue liste.
Ce tirage au sort des identités a donné des écritures à contre-emploi : à Ghobrini, le seul homme du groupe, est échu le personnage d’une petite fille de dix ans, à Francine celui d’une défunte (« Pas facile de faire parler une morte qui est quand même vivante !, a-t-elle dit),

à Jacqueline d’un commissaire de Police, à Michelle d’une belle Russe, à Colette et Marianne d’hommes « très compliqués » et ainsi de suite. Moi aussi j’ai joué le jeu, dans la peau d’un avocat suisse et gay.
Afin de canaliser les incalculables potentialités déclenchées par tant de sollicitations, j’ai ajouté quelques contraintes : s’interdire de parler des autres personnages, décrire en détail les lieux, réunir des gens venus d’ailleurs, suivre le canevas que j’inventais chaque semaine.
L’imagination fertile de chacun, stimulée par ces défis, a nourri et pimenté l’histoire. Au début les écrits étaient chaotiques, désordonnés, voir incohérents.
Je relisais, je corrigeais, j’adaptais le scénario. Peu à peu tout cela a pris forme, a pris vie, les cinq épisodes étaient écrits noir sur blanc, il ne manquait plus que le titre, choix ardu que je devais trancher.
Au final « notre » feuilleton « Héritages et doubles jeux » donne une étonnante impression d’unité, avec un suspense captivant (évidemment, nous ne savions pas vers où l’on allait !), une riche variété de styles, une cohérence saisissante.
J’ai proposé de tester le premier épisode en le lisant à voix haute devant des spectateurs. Ils étaient ravis et enthousiastes, surpris par la démarche, curieux de savoir comment on pouvait écrire une histoire à dix. Se lancer dans une aventure collective avec l’envie de la partager sans réticences, instaurer un climat de confiance réciproque : voilà le sens de cette expérience.
La preuve, s’il en faut, que la meilleure recette pour s’exprimer par l’écriture requiert un vent de liberté, l’envie de se dépasser, l’appel du grand large, la discipline des navigateurs, l’euphorie du voyage en terre inconnue et - pour garder le pied marin - un Croisic fabuleux… Vite, embarquez-vous avec nous !


Ecrire sur le vif

Une proposition des EAT Atlantique
Conception : Diana Vivarelli

Se retrouver pour écrire ensemble en direct : l’idée est née du désir exprimé par des auteurs de se rencontrer, échanger, écrire ensemble, se connaitre.

Aller à la rencontre et se faire connaitre auprès des publics : lecteurs, troupes amateurs et professionnelles, libraires, bibliothèques, médias, secteur éducatif…

Ecrire sur le vif, avec l’envie d’un départ immédiat, dans l’euphorie de se lancer en terre inconnue, avec un-une auteur à bord qui anime la rencontre.
Ecrire sur le vif, en s’amusant, en jouant, pour le plaisir, propose Diana Vivarelli.
Se voir pour écrire de façon « plus sexy », suggère Marcel Zang.

Un-une auteur invite 4 autres auteurs et 4 personnes « amateurs d’écriture » à écrire sur le moment.

La rencontre se décline en cinq actes :

12h30 - Ouverture : accueil de 4 auteurs invités, de 4 amateurs d’écriture et déjeuner.
14h30 – 16h30 Ecriture : l’auteur-animateur propose des inducteurs d’écriture. En cas de panne d’inspiration, un joker leur permet de passer le tour.
17h00 – 18h00 Mise en forme : chacun choisi les textes à mettre en forme pour la lecture.
18h30 – 20h00 Présentation des auteurs et lecture : échange entre les auteurs invités et le public, lecture d’extraits de leurs productions et d’une sélection de textes écrits sur le vif.
20h00 – Fin de la soirée autour d’un apéro.

Ces productions peuvent être retravaillées et constituer un fond de textes à lire à l’occasion d’événements spécifiques.
Après plusieurs rencontres, une soirée spéciale avec mise en espace peut être organisée.
Il est ensuite possible de proposer les textes aux théâtres, aux radios, aux éditeurs.

Diana Vivarelli propose de lancer le premier rendez-vous « Numéro 0 » et de l’animer. Elle pratique depuis sept ans des ateliers d’écriture pour adultes.
Sa pratique s’inspire des techniques d’improvisation et fais appel à des jeux à étapes, des jeux d’écriture automatique, des listes, des images, des inducteurs tirés au sort.

Première rencontre : samedi 27 octobre 2012 (dernière journée d'une semaine d'écriture que j'anime au CSC)
Lieu : salle Jamet, centre socioculturel Bellevue-Accoord, 25 rue du Jamet.

Diana Vivarelli invite 4 autres auteurs et 4 personnes "amateurs d'écriture" à se retrouver une journée entière pour écrire avec elle en direct, avec l'envie d'un départ immédiat, dans l'euphorie de se lancer en terre inconnue, en s'amusant, en jouant, pour le plaisir. Dans le cadre des EAT Atlantique et en partenariat avec le CSC Accoord-Bellevue.

Présentation et bilan Ecrire sur le Vif par Sylvie Beauget
Présentation et bilan
« Écrire sur le Vif »
par Sylvie Beauget


POURQUOI ECRIRE ET FREQUENTER UN ATELIER D’ECRITURE ?

Ecriture en mouvement à Bellevue

Dynamique, cosmopolite, épanouissant, loufoque, instructif, convivial et même grandiose ! Les adjectifs qualificatifs ne manquent pas au groupe pour décrire l'atelier d'écriture animé par Diana Vivarelli, écrivaine et metteuse en scène à la compagnie Azimut Théâtre. Aucune contrainte n'est imposée au groupe, chacun fait appel à son imagination. Cette écriture, en libre mouvement, est bien vivante, grâce à la diversité de ce qui est proposé et à la personnalité des participants. Diana Vivarelli n'hésite pas à lancer une séance d'improvisation théâtrale comme prémices d' « impros » écrites. L'atelier, qui a débuté au centre socioculturel des Bourderies, a continué son périple à la Maison des Habitants et du Citoyen et au centre socioculturel Bellevue. Après un bref séjour de cinq semaines, il ira en résidence dans un autre lieu, histoire de ne rien rater dans le quartier. Par exemple, le groupe était sur place pendant la semaine de l'Image. Une lecture publique, par des comédiens d'Azimut, a permis de tester les premières productions écrites par l'atelier et de continuer sur la même lancée. D’autres lectures sont prévues : au festival « Bellevue en scène », au centre socioculturel Bellevue, à la salle « Le dix », dans les médiathèques et les lieux culturels de Nantes. On vous attend, vous êtes les bienvenus !

Article écrit par l’ensemble des participants de l’atelier pour le journal nantais « L’écrit de Bellevue »

Paroles des participants

Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé les mots. Mis bout à bout ils s’animent, deviennent phrases puis récit, textes ou roman. Ils peuvent aussi devenir musique selon le rythme de la phrase. C’est un véritable plaisir que de jongler avec les mots, les rattraper, les laisser en suspens. J’aime l’ambiance de l’atelier d’écriture. C’est stimulant, c’est un véritable plaisir.

Colette Le Moal


L’écriture comme mode d’expression est autre chose que l’écriture exercée dans un cadre scolaire, professionnel et administratif.


Ca fait avancer d’écrire, ça valorise et on arrive à écrire plus facilement à une administration.


Je vous remercie parce que, comme artiste, vous défendez la culture populaire et parce que vous voulez démocratiser la culture.

Un atelier où enfin nous parlons de notre écriture, nous sommes entendus et non interrompus. La vraie communication dont le sens du dialogue est perdue.

Emilienne Roux


Pour les nouveaux « écrivants » en herbe que nous sommes, l’écriture n’est pas imaginée comme un plaisir, comme un bonheur.


L’atelier est une façon d’avancer dans la vie, ça redonne confiance.


Pas besoin obligatoirement de pleurer sur son sort dans les écrits. Le contact avec les autres, le plaisir de s’exprimer sont pour moi le meilleur traitement pour me reconstruire.


L’atelier est un moment de liberté, sans concurrence, très égalitaire.

Un groupe pas rigide, la spontanéité dans l’écriture… Je trouve là le moyen de me débrider, de me lâcher complètement, de divaguer à merveille.

Jacqueline Moreau


L’envie d’écrire vient du fait d’une bonne ambiance et du respect par rapport à nos écrits.


Il y a un investissement énorme de la part des participants pour que cet atelier soit reconnu positivement !


L’atelier d’écriture m’a redonné le goût de vivre.


Quand j’ai commencé l’atelier dans mon ancien quartier, je venais d’être licenciée après avoir connu des années de répression syndicale. Cet atelier était pour moi une véritable séance de « dé-chocage ».

Je n’étais pas particulièrement doué pour l’écriture dans ma jeunesse. L’écrit de Bellevue m’a ouvert ses portes, l’atelier m’a accueilli. Ecrire est devenu pour moi un besoin et un grand plaisir.

Ghobrini Hannane


Je trouve dans cet atelier un enrichissement culturel.


Participer et assister à l’atelier d’écriture de manière régulière est un tremplin de bonheur immense !


Je n’ai pas pu aller à l’école. Alors, maintenant, je veux apprendre.


Le savoir ne doit pas être réservé à une élite.


Héritages et doubles jeux

Feuilleton en cinq épisodes
Ecriture : Atelier Azimut Théâtre
Synopsis, réécriture, correction et mise en forme : Diana Vivarelli

Présentation

Après la vidéo-forum et la lecture théâtralisée, Diana Vivarelli réinvente l’écriture collective, non pas à trois ou à quatre mais à dix ! Pour y arriver, il lui fallait trouver la bonne méthode et se lancer avec un groupe prêt à la suivre en toute confiance dans la découverte d’écritures inconnues. Elle n’a pas pour autant tout ordonné, tout conçu avant. Elle a donné des pistes, des personnages, elle a ajouté quelques phrases ici et là pour créer du suspense, pour donner du rythme. L’idée que chaque personnage arrive d’ailleurs est peut être en résonnance avec sa vie mouvementée ou au caractère cosmopolite des habitants du grand quartier. De Saint-Pétersbourg à Genève en passant par Strasbourg, Paris, Bruxelles et Nantes, la route de cette ouverture à l’international est longue et pavée de souvenirs historiques : révolution d’octobre 1917, deuxième guerre mondiale, camps de concentration, résistance… événements sombres qu’on découvre en toile de fond d’un enterrement plutôt banal. Accrocheur, intrigant, ce récit nous entraine à la découverte d’un univers et de personnages peu conventionnels. On est étonné par la cohérence de l’histoire, on est transportés par l’imagination débridée et la liberté de ton. On le lit d’une seule traite et on reste avec l’envie d’en connaitre la suite ou de le voir adapté à l’écran.

Jean-Luc Alliot, comédien

Tout d’abord, de la légèreté… trompeuse… petit à petit, on se laisse captiver par des thèmes et des idées profondes avec de l’humour en filigrane. Tous les ingrédients sont réunis pour qu’on le lise comme on regarderait un film.

Lydie Bossard, présidente d’Azimut Théâtre

Une comédie humaine pleine de secrets Beaucoup de thèmes sont développées dans le feuilleton que vous avez le plaisir d’entendre et de relire tranquillement chez vous. Chaque personnage endosse un trait de caractère bien précis, tel l’inspecteur Beaufils et la vérité, Justine et la mort, Tatiana et le chantage. C’est un écrit à la fois individuel et collectif, une comédie humaine pleine de secrets, de passion, de rêves, qui nous entraine dans une histoire toute empreinte d’humanité. L’écriture s’est étalée sur une période de dix-huit mois, entrecoupée de lectures et de réécritures afin que le déroulement du scénario ne s’écarte pas d’une certaine logique indispensable à la compréhension du texte. Ce fut une aventure enrichissante permettant l’éclosion de personnages différents et amenés à se rencontrer dans un lieu précis à un moment déterminé de leur vie. Je n’ai pas pu participer à cette aventure mais j’attends avec impatience la prochaine.

Françoise Guillet

Des personnages qui n’ont rien à envier à ceux d’Agatha Christie Un feuilleton qui nous parle de la vie et de la mort. Il nous rappelle ses grandes sagas télévisuelles avec ses « méchants » et ses complots. Des personnages qui n’ont rien à envier à ceux d’Agatha Christie. Héritage, passion, ambition, chantage planent, pour nous faire vibrer crescendo. Le final émouvant nous conduira à une vérité stupéfiante. Bien que n’ayant pas participé à l’écriture, j’ai pu me plonger dans l’univers mystérieux de ce feuilleton lors de différentes lectures à l’atelier.

Vanessa Gautier

Une histoire familiale à rebondissements Notre aventure d’écriture collective a débuté le 11 janvier 2011. Les personnages de ce récit à suspense se sont mis en place au fil des séances. Justine, vieille dame indigne au parcours atypique, a su dynamiser les autres personnages de ce roman. Une palette de personnages variées nous entrainent dans une histoire familiale à rebondissements, qu’on lit avec intérêt jusqu’au mot « Fin. » Nous vous invitions à partager ce moment de détente avec nous, comme nous l’avons fait avec joie et bonne humeur lors de la rédaction des épisodes.

Colette Le Moal

Comment bâtir un scénario qui tienne la route ? D’emblée le cadre est posé : une femme âgée habitant un manoir meurt au Croisic. Banal, ma direz-vous ! Comment bâtir un scénario qui tienne la route ? Diana Vivarelli va poser des exigences aux participants qui, mis en confiance, vont s’investir pleinement. Il sera question d’un thème accrocheur : le fric ! Un héritage, de l’ambition, des déceptions, des rêves, des découvertes, des rancunes, la recherche de la vérité mais aussi le chantage, les manipulations, les secrets. Vaste programme ! Pour arriver à l’aboutissement de cette nouvelle chacun a pris en charge son personnage par une écriture individuelle. Les personnages de la petite Miriam face au mystère de la mort ou de la défunte Justine livrant ses impressions depuis son cercueil doivent demeurer cohérents… Surréaliste ! L’aspect singulier de l’exercice est que chacun a écrit en ignorant ce que les autres allaient écrire. Exercice très difficile et pourtant réussi ! Le suspens est entretenu grâce aux rebondissements, qui nous entrainent jusqu’à la Russie des Tsar, en passant par Paris et les méandres de l’histoire. Beaucoup d’inventivité et de richesse pour ce groupe de dix qui s’enthousiasme au fil des rencontres. Après un intense travail de correction, nous sommes prêts à vous le livrer. Nous espérons que vous aurez autant de plaisir à le lire que nous en avons eu à l’écrire.

Myriam Aubert

Un résultat bluffant de vie et d’action Le jour de son enterrement Justine voit défiler toutes les personnes qui ont jalonné sa vie. Elle voir remonter à la surface de l’eau les nénuphars des secrets, les fleurs de la solitude et les ondes frémissantes du rêve de l’avenir, passion et ambition. Intérieurement, elle démasque : ceux qu’elle croyait intègres, ceux, bouffis de rancune, qui n’auraient pas dû être là, ceux à la recherche de vérité, d’autres de revanche. La confiance et la motivation générales ont donné un résultat bluffant de vie et d’action, à la façon de la « Reine du crime. »

Emilienne Roux

Une grande variété de styles Ce feuilleton nous plonge dans un univers particulier où le chantage de Tatiana, la rancune de Bruno, la revanche de Monique, se mélangent aux rêves de la petite Miriam et à la déception du peintre Christophe. Tout ceci sous la surveillance aguerrie d’un inspecteur de police et de Justine. Ce feuilleton a été élaboré par les participants à l’atelier d’écriture sous la direction de Diana Vivarelli, selon un schéma convenu à l’avance. Chacun a décrit un personnage, c’est pourquoi on pourra y déceler une grande variété de styles.

Ghobrini Hannane

Nous espérons qu’il intéresse et amuse Sous l’impulsion de Diana nous nous sommes lancés dans l’aventure d’écrire un roman genre comédie policière. Divers personnages sont proposés, dix retenus, comme pouvant créer une histoire qui se tienne autour d’un canevas. Chacun va écrire sur son personnage tout au long de cinq épisodes avec la consigne de se centrer sur celui-ci. L’écriture de base terminée, reste à supprimer les incohérences et à rendre le tout fluide et crédible. A la lecture publique du premier épisode au centre socioculturel Bellevue, l’accueil fut sympathique et chaleureux. Diverses relectures et modifications furent encore nécessaires. Maintenant nous souhaitons le lire en public, le faire connaitre, espérant qu’il intéresse et amuse les spectateurs.

Francine Joyeux

Téléchargements

Livre Héritages et doubles jeux

Livre « Héritages et doubles jeux »

Livre Écriture en liberté

Livre « Écriture en liberté »